Étiquette : John Ford

  • Le Western au XXIe siècle : exégèse d’un genre 

    Damien Ziegler publie aux éditions LettMotif Le Western au XXIe siècle, l’apogée d’un genre, dans lequel il propose une analyse approfondie des thèmes et des idées-phares qui traversent ces films depuis les débuts jusqu’à nos jours. En s’appuyant sur un corpus d’œuvres cinématographiques majeures, il met en lumière les mutations esthétiques et narratives du genre,…

  • La Poursuite infernale : à l’Ouest, tout est nouveau

    Naissance d’une nation : tel semble être le programme de Ford dans ses westerns. Dans ce chapitre, le meurtre fondateur du frère permet au protagoniste de devenir shérif d’une ville en proie au chaos des temps premiers : boissons, flingues et vols font loi. Fonda et son regard pur vont progressivement civiliser cette cité naissante,…

  • L’Homme tranquille : une main tendue… dans ta face

    Œuvre à part dans la filmographie de John Ford, L’Homme tranquille est l’un de ses films les plus personnels, qu’il a tenté de monter pendant 15 ans et qu’il a pu faire grâce à Rio Grande, film de commande dont le succès fut la garantie. La singularité du projet tient dans sa localisation, l’Irlande des…

  • Qu’elle était verte ma vallée : le monument aux forts

    Germinal humaniste, Quelle était verte ma vallée prend tout d’abord le point de vue d’un enfant et du récit rétrospectif. Par une douce voix off, le souvenir de l’homme âgé patine l’enfance d’une nostalgie dénuée de mièvrerie et rend compte d’un monde industriel en pleine expansion.

  • Le Massacre de Fort Apache : l’erreur est humaine

    Premier volet de la trilogie de la cavalerie, Le Massacre de Fort Apache déplace les thématiques du western dans le cadre militaire. Aux cowboys et leur sens individuel de la justice ou de la propriété s’oppose ici un milieu rigoureux, hiérarchisé et collectif. 

  • La Prisonnière du désert : pour le meilleur et pour Shakespeare

    Il n’est pas aisé, face à la somme que représente La Prisonnière du désert, de savoir par quel angle l’attaquer pour tenter de rendre compte de son hétéroclite grandeur. 

  • La Charge héroïque : qu’elle est alerte, mon armée

    À mesure qu’il déroule sa filmographie, John Ford assume de plus en plus explicitement son caractère d’historien des fondations de son jeune pays. Dans La Charge héroïque, deuxième volet de sa trilogie sur la cavalerie, le recours à la voix off pour ouvrir le film entérine cette fonction d’un cinéma qui retrace son passé tout…

  • La Chevauchée fantastique : le convoi des caves

    Après plusieurs années d’abstinence en matière de westerns, John Ford remet le sujet en selle pour un film fondateur d’une immense part de sa filmographie à venir. C’est la rencontre avec John Wayne pour un rôle d’importance et la mise en place de ce subtil équilibre entre galerie de portraits et western aventureux.

  • Trois sublimes canailles : la course à la terre

    Three bad men avait peu de chances de tomber dans l’oubli : parce que c’est une merveille, évidemment, mais aussi parce qu’il est à considérer comme un blockbuster de son temps. Western, comédie, film épique, il concentre tout ce que le cinéma sait déjà – très bien – faire en 1926.

  • Les Raisins de la colère : empathie pour les sébiles

    “Who do we shoot ?”, demande, désemparé, le fermier qu’on vient exproprier. Personne, et tout le monde à la fois. Le système est si tentaculaire qu’il en a perdu tout visage. La crise ravage le pays et met sur la route des familles entières, et chaque emploi semble être une occasion supplémentaire d’aliéner l’ouvrier et…

  • L’Homme qui tua Liberty Valance : Doniphon, fond, fond, la petite marionnette…

    On a souvent, et à raison, présenté ce film comme la synthèse de tous les westerns de Ford. Œuvre testamentaire, L’Homme qui tua Liberty Valance est un chef-d’œuvre à plus d’un titre. Parce qu’on y retrouve tout ce qui fait le génie du cinéaste, mais aussi parce que la tonalité adoptée dans cette œuvre tardive…