Étiquette : Ingmar Bergman
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La Source : le désordre et la foi
Bien des films de Bergman peuvent être présentés comme des fables, dont la morale fluctue en fonction de son état d’esprit, plus ou moins ouvertement pessimiste. La Source est sans doute l’un de ses films les plus explicites sur ce registre, et ce ton explique probablement la déception qu’il engendra chez les spectateurs, très en attente après les coups…
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Le Visage : mankind of magic
L’illusion et la notion même de spectacle auront été un thème inépuisable chez Bergman. La petite troupe d’illusionnistes qui déboule à l’écran dans Le Visage rappelle ainsi bien des groupes de personnages de sa filmographie, au premier rang desquels on pensera forcément aux solaires saltimbanques du Septième sceau.
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Les Fraises sauvages : cathédrale de la douleur
La première chose qui vient à l’esprit à l’issue du dernier tableau, splendide, des Fraises sauvages est qu’il faudra le revoir. Par sa densité, par toutes les ramifications de son récit, de sa philosophie et de son esthétique, par le flot retors et complexe de la mémoire qu’il libère, ce film impose qu’on s’y plonge…
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Le Septième Sceau : homme libre, toujours tu défieras la mort
Alors qu’on lui annonce qu’il est condamné, le chevalier Block obtient un répit, une partie d’échecs durant laquelle le délai va lui permettre de voir la beauté des choses dernières.
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Rêve de femmes : la contusion des sentiments
Dans Monika, l’héroïne pleure devant une bluette hollywoodienne qui fait bâiller son prétendant ; le titre du film est le même que ce nouveau film de Bergman, qui va bien entendu prendre bien des distances avec le modèle formaté de l’usine à rêves.
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Sourires d’une nuit d’été : estivales de vannes
Les véritables comédies de Bergman sont suffisamment rares pour qu’on s’y attarde, et force est de constater que celle-ci est une grande réussite. Tourné comme son possible dernier film lors d’un point mort de sa carrière, Sourires d’une nuit d’été est alors une sorte de baroud d’honneur pour le réalisateur, et se distingue très nettement dans sa carrière future.
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Monika : l’insolente insulaire
On connaît Bergman sur certains sujets de prédilection, et notamment celui fondamental de la vie de couple. Alors qu’une grande partie de sa filmographie se consacre à la vie conjugale d’adultes qui dépérissent de vivre ensemble, Monika, en phase avec la jeunesse de sa carrière, traite des illusions des débuts passionnels. Mais la cruauté des désillusions sera tout…
