Étiquette : Federico Fellini

  • Il bidone : Rocca et ses confrères

    Alors que Les Vitelloni fustigeait l’immaturité un peu immorale de la jeunesse, Il Bidone croque une autre tranche de vie, un peu plus tardive et ancrée dans l’escroquerie. La bande masculine vit ici de forfaits assumés, à l’image de cette première séquence durant laquelle s’ébauche une arnaque savamment scénarisée, impliquant des rôles de prêtres et d’évêques. Déguisement, détournement blasphématoire,…

  • La Strada : d’une plage à l’autre

    La plage est un lieu fondamental chez Fellini : elle apparaît dans la quasi-totalité de ses films (comment oublier la dernière séquence de La Dolce Vita ?), et allie toujours ses deux dimensions paradoxales : s’imposer par l’étendue de sa beauté, et redonner sa juste place aux individus, silhouettes misérables et insignifiantes. 

  • Les Vitelloni : frime et châtiment

    Deux axes majeurs nourrissent la poétique désenchantée des Vitelloni : la jeunesse et le tempérament italien. Deux éléments synonymes de fougue, d’exubérance et de débordement vital, que Fellini va passer au crible d’un regard lucide, acide et sans concession. 

  • Le Cheik blanc : 24 heures de la vie d’une fan

    Le premier long métrage réalisé seul par Fellini prend pour point de départ une héroïne bovaryenne : au vu de la place accordée au rêve et à la poésie dans la suite de sa filmographie, celle-ci fait figure d’évidence. Refugiée dans ses lectures à l’eau de rose et son amour d’un cinéma bon marché, Wanda profite d’une…

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