Catégorie : Séries télévisées
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Lexique des séries télévisées (1/2)
Les séries télévisées, par leur structure narrative et leur intégration dans les systèmes de programmation et d’audience, renferment des considérations absentes, ou moins prononcées, dans le cinéma. Ce lexique, présenté en deux parties, permet d’en faire état.
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Painkiller, comment Purdue Pharma a légalisé les opioïdes
S’inscrivant entre la fiction dramatique et le documentaire, la mini-série Painkiller, produitepar Netflix, dépeint avec acuité la crise des opioïdes sévissant aux États-Unis depuis (au moins) le milieu des années 2000. Exploitant récits personnels, affaires judiciaires et regard critique sur la stratégie marketing mise en œuvre par la famille Sackler, responsable de la commercialisation du…
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The Big Bang Theory : regard en coulisses
Beaucoup l’ignorent, mais la production de The Big Bang Theory a été un long chemin de croix. Entre les romances secrètes, les remakes interdits et les accidents, de plateau ou non, de nombreux écueils ont fait obstacle saison après saison. Démonstration en quinze points.
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Friends, qu’en retenir ?
Série télévisée américaine créée par David Crane et Marta Kauffman, Friends a été diffusée pour la première fois en 1994. Cette sitcom, vite devenue phénomène générationnel, s’est ensuite étalée sur dix saisons, en dépeignant avec humour et sensibilité la vie de six amis trentenaires à New York. Ce groupe aux personnalités disparates, composé de Ross,…
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Quand le petit écran scrute le dessous de nos psychés
Abed Nadir (Community), Tony Soprano (Les Soprano), Carrie Mathison (Homeland), Billy Chenowith (Six Feet Under), Sam Gardner (Atypical) : les séries télévisées n’hésitent plus à mettre en scène des personnages aux fêlures psychologiques et spécificités neurologiques évidentes. Ce phénomène a d’ailleurs inspiré un livre au psychiatre hospitalier Christophe Debien (Nos héros sont malades, 2020).
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Louie et Andy Millman : exégèse de l’échec
Cinq années séparent Extras, lancée en 2005, et Louie, diffusée à partir de 2010. Les deux séries ont en commun de décrire le quotidien tumultueux, piqué de désenchantement, d’un artiste raté.
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Shameless US : l’American way of life vu d’en bas
Il y a d’abord ce Chicago du pauvre, crasseux et cafardeux, qui semble se dérober à toute dignité, fût-elle la plus élémentaire. Il y a ensuite cette famille dysfonctionnelle, vivotant dans l’indigence, sous l’autorité d’une grande soeur écrasée par les épreuves et les responsabilités. Il y a enfin Frank, père de famille démissionnaire et honni,…
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Breaking Bad : Dr. White et Mr. Heisenberg
Breaking Bad n’est pas tant le récit d’une ascension criminelle que l’énonciation d’une lutte intérieure, la radiographie d’un tempérament autodestructeur prêt à se diluer dans la vie d’un quidam tout à fait anodin, un peu comme l’encre dans l’eau.
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James Devlin dans Oz : la politique incubatrice des tensions carcérales
Malgré un temps d’écran relativement restreint, James Devlin, gouverneur impitoyable mais charismatique, s’inscrit au frontispice de la série Oz. La raison en est simple : en intégrant des préoccupations psychosociales et politiques dans le microcosme de la prison d’État d’Oswald, la série de Tom Fontana déconstruit patiemment le système pénitentiaire américain. Elle s’attache à présenter…
